Précision éditoriale [par Jean-Paul Pelras]

Depuis quelques temps, vous êtes nombreux à nous solliciter pour la rédaction d’articles pouvant mettre en avant vos activités, qu’elles soient professionnelles, ludiques, syndicales ou privées. Nous vous en remercions, car c’est un signe de confiance et de reconnaissance que vous nous adressez.
Lorsque la démarche permet d’apporter une information ou de contribuer à sa compréhension, nous répondons favorablement à vos demandes. Nos journalistes vous contactent, prennent rendez-vous et rédigent l’article. Ce qui, au passage, permet de mettre en avant votre profession ou le message que vous souhaitez communiquer.

Nous le faisons gratuitement et ne sommes pas forcément remerciés et considérés pour le temps passé et l’attention que nous vous avons consacré. Certains d’entre vous, auxquels nous avons parfois dédié une page entière et un certain nombre de publications, ne sont même pas abonnés à L’Agri. D’autres poussent le bouchon encore plus loin puisqu’ils réclament (ou exigent) la relecture des textes alors qu’ils sont bien souvent à l’origine de la demande. D’autres veulent revenir sur ce qu’ils ont dit une fois le journal imprimé et distribué. D’autres encore “oublient” de nous destiner leurs communiqués ou de nous inviter là ou d’autres médias sont pourtant conviés.
L’Agri qui, malgré le contexte et l’absence totale (contrairement à d’autres titres) de soutien public, est parvenu une fois encore à équilibrer positivement son budget, n’est pas une variable d’ajustement (avec un million de visiteurs sur son site…) dont il faut se souvenir de temps en temps. Il n’est pas non plus ce titre corvéable à merci qui s’exécute sans discuter, qui prête sa plume à ceux qui voudraient l’influencer.

En résumé, à ceux qui souhaitent nous solliciter pour écrire ce qu’ils ne savent pas rédiger ou pour nous faire dire ce qu’ils ne veulent pas avouer tout en recherchant la promotion de leur activité, il existe une formule appropriée qui s’intitule le “Publi reportage”. Elle est payante. Vous pouvez vous procurer les tarifs au 04 68 85 02 02. Et au passage en profiter pour vous abonner. Car ceux qui travaillent pour évoquer et défendre le quotidien de notre ruralité depuis plus de 75 ans, ne vivent pas du murmure de l’eau et de l’air du temps.

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