Pénuries-land et syndicat caca [par La chronique de Lilane Doger-Ledieu]

C’est la valse des réjouissances, on a le tournis là ! Entre les prix et les rationnements annoncés du gaz et de l’électricité, les pénuries alimentaires à venir, la scène internationale, le front ukrainien, la dernière déclaration de  Macron à ce sujet “La guerre va profondément changer de nature”… Autant de dégradations dont la responsabilité incombe directement à celui qui, non content de déshonorer impunément la fonction de président de la République depuis plus de cinq ans, prend des mesures internationales et géopolitiques insensées. Un peu fort de la part du Mozart de la finance !

Et la grève des opérateurs dans les raffineries, qu’est-ce que vous en pensez ? Voilà une CGT vent debout pour bloquer les raffineries dont les salariés perçoivent, salaire plus intéressement et participation, 4 600 euros par mois en moyenne. Pas grand monde autour de moi qui peut en dire autant ! Alors, que présumer d’un syndicat sur le pont pour défendre des salaires déjà honorables et absent pendant plus de deux ans dans la rue contre le pass sanitaire, absent  également pour soutenir les soignants et les pompiers suspendus ? Vendus au  gouvernement et à l’UE ! D’autant que la situation peut accélérer la mise en place d’un pass énergétique largement prévisible (ça fait deux ans aussi que les vilains “complotistes” s’époumonent à ce propos, tout comme ils l’avaient fait pour le pass sanitaire).

Comme prévu, chaque pénurie sera gérée de la même façon que la Covid, par des restrictions. Entre autres le compteur Linky va pouvoir remplir son office. T’as allumé ton four à 19 h, pas bien ! Vlan, une coupure du ballon d’eau chaude pour demain, ça t’apprendra à vivre ! Et notre “opposition”, nos députés de la belle Nouvelle union populaire  écologique et sociale (j’avais bien ri en découvrant ça), où sont-ils, eux qui viennent de s’octroyer 254 euros d’augmentation ? L’indécence n’a plus de limites et le sentiment de honte s’est vaporisé semble-t-il…

À force de soumission et d’obéissance…

Jusqu’où ira la pantalonnade ? Quelle limite d’acceptation aura le peuple français, descendant des Francs, “peuple libre, affranchi, intelligent et plein de sagesse” ? Je vous résume une petite histoire que je viens de lire, imaginée par Franck Pavloff, “Matin brun”.
Du jour au lendemain, les autorités ont décidé que seuls les chats bruns devaient subsister, sous des prétextes ou des raisons farfelus, validés naturellement par des grands scientifiques. Tous les autres devaient être euthanasiés. Les milices de la ville fournissaient gratuitement des pilules d’arsenic qui expédiaient les matous  blancs, noirs et roux en moins de deux. Puis ce fut le tour des chiens. Et au diable la sensiblerie, après tout, ce n’est qu’un chien. Tout le monde obéit. Chacun qui a un compagnon non conforme l’empoisonne sans broncher. Parce que c’est comme ça. C’est le décret. Ensuite, les quelques quotidiens et hebdomadaires qui s’attaquaient à cette mesure nationale, allant jusqu’à remettre en cause les  résultats des scientifiques, ne parurent plus. Ben oui, à trop jouer avec le feu… On n’a rien à y gagner à détourner la loi !

Voilà ! On y est presque, à force de soumission et d’obéissance. Nous sommes à la veille d’accepter n’importe quoi sans nous poser trop de questions, pour avoir la paix. Le peuple descendant des Francs, qu’a-t-il fait de sa liberté de penser, de son sens de l’indignation, de sa capacité d’insurrection ?

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