Parce que rien n’est jamais simple sem. 26 [par Yann Kerveno]

C’est fait

Et c’est aux États-Unis que cela se passe. Le ministère américain de l’Agriculture a donné son feu vert à la commercialisation de deux viandes cellulaires de poulet produites par Upside Food et Eat Just. Elles seront en premier lieu servies dans des restaurants gastronomiques à San Francisco et Washington. Passé le cap de la dénomination officielle retenue (cell-cultivated meat), il reste de nombreux obstacles à surmonter pour cette industrie naissante. Depuis le coût de production jusqu’à l’impact environnemental. Sans même parler de l’acceptation sociale.

OGM

L’Union européenne a autorisé trois nouveaux maïs OGM pour la consommation humaine et animale et a renouvelé l’autorisation de trois variétés de soja et une de coton pour dix ans. Autorisation d’utilisation qui exclut toutefois leur mise en culture sur le sol communautaire.

Plouf

Toujours à Bruxelles, la commission a terminé le rapport complémentaire demandé par les parlementaires sur l’impact de la volonté de réduire l’usage des produits phytos de 50 % d’ici 2030 sur le territoire de l’Union. Et que dit ce rapport consulté par Euractiv ? Que l’impact de cette mesure aurait finalement peu de conséquences pour la sécurité alimentaire puisque l’impact le plus important serait concentré sur des cultures qui ont “peu d’impact sur le sujet”, de la vigne à la tomate. De quoi renvoyer dans les cordes l’opposition d’une partie des parlementaires européens.

NBT

Pendant ce temps-là, l’Espagne, qui prend bientôt la présidence de l’Union européenne, entend bien faire avancer à pas de géant la question de l’approbation de l’édition génétique, appelée aussi new breeding technology (NBT). Cette technique, rendue possible par l’utilisation de CRISPr-Cas9, permet de procéder à des modifications ciblées dans le génome pour, par exemple, inhiber ou favoriser l’expression d’un caractère. Et modifier le comportement des plantes sans ajouter de gènes extérieurs.

Le souffle du désert

Le Maroc aura vécu une année agricole pour le moins complexe en raison du manque d’eau. Une grande partie des cultures, dont les céréales et la betterave ou encore les agrumes, accusent des baisses de rendement de 50 % et, dans certaines zones, les cultures ne sont même pas arrivées au stade de la germination, comme dans le Sud ou l’Est du pays, régions les plus touchées. Par contre, les réserves des nappes du Nord et de l’Ouest qui ont bénéficié de pluies et disposent de plus de réserves, ont permis de mener à terme des cultures à forte consommation d’eau comme les avocats ou les pastèques.

100 millions

C’est le montant estimé des dégâts causés aux cultures en Espagne par les intempéries survenues durant la première quinzaine du mois de juin. 150 000 hectares ont été concernés par les pluies diluviennes, le vent ou encore la grêle. 14 000 hectares de cultures maraîchères et fruitières ont été touchés dans la région de Murcia et tout autant en Castille la Manche où, en plus, des cultures d’ail et de la vigne ont été affectées. En Aragon, ce sont les céréales qui ont payé sur 13 000 hectares quand 8 000 hectares ont été touchés en Extremadure. Mais c’est bien en Castille et León que la grêle a causé le plus de dégâts aux céréales et à la vigne pour un total de 45 000 hectares touchés.

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