Arterris : changement d’époque [par Yann Kerveno]

Lors de son symposium annuel, Arterris a présenté son nouveau plan stratégique et son nouveau logo. Histoire de voir plus loin.

Il en va ainsi des plans stratégiques, on les élabore, on les met en œuvre et, en un rien de temps, ils sont dépassés, parce que le temps passe et le contexte évolue. Lors de son symposium Symphonia tenu le mercredi 20 septembre, Arterris a pu présenter ses nouvelles orientations pour la période qui s’ouvre. Nouvelles orientations issues d’un travail collaboratif de plusieurs mois, impliquant des adhérents, des salariés et aussi des partenaires. “Nous avons d’abord planché sur notre raison d’être, qui est le socle de tout le reste et nous nous sommes entendus pour « l’art de coopérer » qui colle à la mission des coopératives” résumait en préambule Jean-François Naudi, président du groupe.
Il fallait ensuite mettre en place cinq idées majeures pour structurer cette vision. Jean-François Naudi détaillait : “la première, c’est penser l’humain, la deuxième, valoriser nos territoires et leur identité, la troisième, faire évoluer les pratiques agricoles et innover, la quatrième, défendre la qualité et la cinquième, transmettre un héritage.”

Trois graines

De là ont découlé trois valeurs, le sens du temps long, l’innovation positive, l’exigence partagée. C’est le directeur général adjoint, Jacques Groison, qui présentait ensuite les six priorités découlant de cette nouvelle base : “développer la valeur des filières, s’engager au service de la qualité et l’excellence opérationnelle, attirer et fidéliser les talents, pérenniser le modèle coopératif, développer les marques pour dégager de la valeur et créer un environnement inclusif et participatif pour continuer à participer aux débats de société.”

Dans la pratique, cette nouvelle ambition sera déclinée par une soixantaine de projets qui seront déclinés dans les prochaines semaines. Pour accompagner cette nouvelle voie, le groupe a aussi changé son logo pour porter et incarner sa nouvelle raison d’être, “L’art de coopérer”. En supprimant la majuscule jusqu’ici affublée au A initial et en ponctuant le nom du groupe de trois “graines” symbolisant les forces et les talents de l’entreprise.

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