Retour sur la “teuf” du 31 décembre
Au moment où le doute s’immisçait quant à la capacité ou la volonté de nos jeunes à résister à l’oppression, voilà que 2 500 d’entre eux se réunissent pour fêter le 1er de l’an. Aussitôt, un régiment de journaux s’empare de l’événement et titre à la une. Je veux parler évidemment des “subventionnés”, ceux qui servent la soupe et cirent les pompes aux Bettencourt, Drahi, Niel, Dassault, Arnault et j’en passe… Ceux qui depuis belle lurette déjà ont remplacé l’information par la propagande. Aux ordres, le petit doigt sur la couture du pantalon ! Et c’est à celui qui trouvera l’expression la plus juste : “fête illégitime”, “fête illégale”, “rassemblement festif musical non déclaré”, “organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère musical”… Haro ! Sus à l’ennemi ! Il faudrait voir quand-même à ne pas laisser cette jeunesse désobéissante impunie ! Ils mériteraient bien la prison ces outrecuidants fêtards ! Et pendant qu’on y est pourquoi ne pas remettre au goût du jour l’écartèlement en place publique ?
Ce qui donne la nausée dans ce déferlement médiatique, c’est qu’aucun, absolument aucun, n’a parlé d’une éventuelle dangerosité de transmission de la Covid, l’accent était mis uniquement sur la “désobéissance”. Il est quand-même intéressant de réfléchir, de se pencher sérieusement sur l’évolution de cette crise dite sanitaire qui nous aurait déjà tous décimés s’il s’agissait d’une réelle pandémie.
Le mot “fête” est devenu synonyme d’illégalité !
Entre un vocabulaire et des mesures complètement inadaptés, quel est le but recherché ? Le rythme s’accélère. Le mot “fête” est devenu synonyme “d’illégalité” ! Voilà où nous en sommes aujourd’hui ! Les plus intuitifs l’avaient pressenti lorsque nos sympathiques dirigeants nous ont sucré le 1er mai puis le 14 juillet !
Les exemples s’additionnent, mettant à mal et bientôt à terre la confiance des Français dans la parole de l’autorité. Aucune preuve apportée sur le bien fondé des décisions liberticides, aucune explication, aucune logique, aucune concertation. Les décisions ne sont même plus débattues à l’Assemblée nationale et sont prises à huis clos au sein d’un Conseil de défense dont personne ne connaît les membres. La moindre des choses serait que nous soyons informés des analyses sur la base desquelles sont décidées les mesures, d’autant qu’elles nous sont imposées manu militari avec force contrôles et sanctions. Le pire, sans doute, sera le fameux vaccin dont on ne sait absolument rien si ce n’est qu’il va encore gonfler les poches des plus grosses fortunes mondiales. Nos plus grands spécialistes en la matière, ceux qui n’ont aucun conflit d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques, émettent de sérieux doutes au sujet d’un vaccin fabriqué dans la précipitation et inoculé sans contrôles préalables.
Hé bien non ! Nous ne finirons pas comme la grenouille insouciante dont on chauffe progressivement l’eau du bocal. Lorsqu’elle s’en aperçoit, elle est cuite…
Je repense avec exaltation et beaucoup d’espoir à cet organisateur teufeur qui déclarait : “Nous sommes prêts à mourir pour vivre !”