Quel cirque !

Quel spectacle médiocre que celui offert par les politiques ces derniers mois. Mensonges, autoritarisme, corruption, incompétence, une liste d’affaires judiciaires longue comme le bras, petits arrangements entre amis bien-pensants. Sans compter les copinages journalistiques, essentiellement fondamentaux pour les politiques, le brossage, les clins d’œil, le cirage de pompe… Cela s’est toujours pratiqué, mais il semble qu’en nos temps obscurs, ce soit désormais beaucoup plus visible.

À qui faire confiance ? Personne ! Et c’est bien là le problème. La décadence est telle qu’il est difficilement imaginable de pouvoir arriver à redresser le navire. Nous coulons. La chute de l’Occident n’est qu’un pléonasme. Un de mes proches me fait sans cesse remarquer que “Occident” vient de “occidere” qui signifie “tomber”. L’Occident chute, une chute longue et inexorable. Et qu’avons-nous retenu comme leçon des empires éteints ? Peu de chose, l’histoire n’est qu’un long recommencement.
Les velléités des uns et des autres, les réticences, secrets, plans, calculs, l’aveuglement de tous nous conduisent inéluctablement vers un effondrement civilisationnel. Et nous observons ce cirque, celui d’une investiture qui ressemblait à un mauvais film que l’on éteint au bout d’un quart d’heure tant on connaît la fin de ce déplorable spectacle. Nous observons cette Europe à laquelle, jeune, je croyais dans ses valeurs, ses principes, cette union des peuples, qui détruit tout ou presque sur son passage. Europe de la paix des Nations, de la paix sociale, de la paix universelle. Vaste fumisterie. Tout n’est certes pas à jeter, mais les “affaires” sont tellement imbriquées les unes aux autres qu’ils se tiennent tous.

Qui pour s’en émouvoir ?

Et nous, les “inutiles”, sommes entrainés dans leurs sombres desseins, leur sombre folie. Oui, nous sommes les inutiles de cette terre, ceux qui ont été tirés vers le bas sous couvert de progrès social, à qui l’on exhorte de consommer toujours plus, toujours plus loin pour que les actionnaires engrangent des bénéfices immoraux. À côté de cela, on ne cesse de vendre des armes, d’enrôler des enfants soldats, de prostituer ces mêmes mômes, de les laisser crever de faim et descendre dans des mines pour permettre de nourrir quelque peu leurs familles. On laisse des gamines devenir mères bien trop jeunes, engrossées par des adultes sans scrupules, ou se prostituer. La drogue circule, prise par nos auto-nommées “élites”, détruisant d’innombrables vies. Entre 2018 et 2021, 18 000 mineurs migrants ont disparu des radars. En février 2016, j’écrivais qu’ils étaient déjà 10 000… Tous ne sont peut-être pas de vrais mineurs et les pays n’ont peut-être pas de système fiable de recensement. Ce qui n’enlève pas que ces chiffres sont monstrueux. Qui pour s’en émouvoir ?
L’Occident peut bien sombrer, l’Orient peut bien se lever, mais l’immondice de l’humanité persistera et détruira le bien peu de valeurs que, communément, nous aurions pu avoir si tant est que nous puissions rester dignes.

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