CIVR : la réponse de Stéphane Zanella ! (Par Yann Kerveno)

Dans une interview accordée à l’Agri mardi soir, le président du CIVR renvoie les frondeurs de l’assemblée générale dans les cordes. Sans ménagement aucun.

Que s’est-il passé lors de l’assemblée générale ?

C’est assez pathétique et j’ai l’impression que le malaise existe surtout dans la tête de ceux qui le dénoncent. Et je suis furieux que l’interprofession soit ainsi prise en otage. Pour rétablir un peu de vérité, il faut que vous sachiez que personne ne m’a demandé de rendez-vous avant l’assemblée générale, j’ai reçu un sms à 9 h 27 me prévenant en effet qu’un groupe était dans une autre pièce et qu’il ne prendrait pas part à l’assemblée générale si l’on ne se voyait pas… J’aurais été prévenu la veille ou deux heures plus tôt on aurait pu trouver un moment. Je note aussi que Laurent Girbau était présent alors qu’il avait annoncé être absent et confié son pouvoir pour être représenté. Bref tout cela n’est que mensonge et qu’il n’est nullement question de discuter… Je fais aussi remarquer qu’en conseil de direction la semaine passée, les comptes qui devaient être approuvés ce mardi matin avaient été approuvés, et qu’en décembre, lors du vote du budget 2023, seul Philippe Bourrier s’était abstenu.

“Factieux”, “Idiots utiles”…

Ils parlent au nom de la production, mis ils n’en sont aucunement le reflet. C’est irrespectueux pour les représentants de la production qui étaient là, Denis Surjus pour les muscats, Paul Armengaud qui représentait Aurélie Pereira pour Maury, François Cadpelayre pour les Rivesaltes qui, s’il était en retard, était bien là. Non ce n’est qu’un petit groupe factieux, irrespectueux des professionnels, des salariés qui se défoncent et des invités de l’assemblée générale, c’est un spectacle lamentable. Alors oui, c’est peut-être plus difficile de s’exprimer devant tout le monde quand on sait que l’on a qu’un tissu de mensonges à proférer. Mais je ne suis pas dupe, tout ceci est téléguidé par les vignerons indépendants, qui avec l’aide de quelques idiots utiles dans la coopération, estiment que leur nombre leur donne des droits. Alors que, malgré leur nombre justement, ils restent minoritaires en volumes et en cotisation et j’ai tendance à considérer que c’est quand même aux payeurs d’être à la manœuvre.

Et maintenant ?

Il y aura une nouvelle assemblée générale, je serai là, mais je ne vois pas trop ce que nous aurons à nous dire. Ils ont fait un coup d’éclat ? Mais pour quoi faire ? Quelle est la logique ? Les vignerons indépendants qui sont des minoritaires extrêmement bien traités dans les deux interprofessions, veulent casser le jouet ? Ils voudraient fonder une nouvelle interprofession sur les cendres du CIVL et du CIVR qui répondrait à leurs desiderata ? Mais chacun est libre d’aller où il veut. Je trouve lamentable cette guerre d’hommes, d’ego et de petits pouvoirs aujourd’hui alors que dans le contexte qui est le nôtre tout le monde tire la langue.

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