Ce qu’il faut retenir cette semaine (2023-40) [par Yann Kerveno]

Y’a un lézard

Le financement du plan eau voulu par le président de la République fait s’étouffer le monde agricole. En effet, les 400 M € prévus pour supporter les efforts de modernisation et d’économie des réseaux seront apportés par l’Agence de l’eau. Qui va, pour satisfaire à cette injonction, au minimum doubler les redevances des associations syndicales autorisées, comme cela fut voté au mois de juin dernier lors d’un conseil d’administration. Redevances qui pourraient se voir multipliées par quatre ou cinq par les parlementaires lors du vote du budget 2024…

Parlementaires absents

Puisqu’on parle de parlementaires, les absents ont toujours tort, sauf si l’on ne remarque pas qu’ils sont absents. Raté ! À la tournée des vendanges, l’absence de l’ensemble des députés des Pyrénées-Orientales fut remarquée et signalée.

Enveloppe

Au cours de la tournée des vendanges, Sophie Bonery a fait le point sur l’utilisation de l’enveloppe de 2 M € dégagée par la MSA dans le cadre de la sécheresse. “On a eu peur que l’enveloppe ne soit pas utilisée parce que les dossiers n’arrivaient pas. Il fallait 900 dossiers pour utiliser
complètement l’enveloppe, à 2 jours de la date limite, nous étions à 880” se félicitait-elle. “Nous avons obtenu de la caisse centrale 3,4 M € pour l’Aude et les Pyrénées-Orientales cette année, il aurait été dommage, faute de dossiers, que nous ayons à renvoyer une partie de ces sommes.”

Collinaire ?

S’il n’a pas été très bavard lors de la réunion de la tournée des vendanges, le nouveau préfet des Pyrénées-Orientales a toutefois glissé quelques mots qui ne sont pas tombés dans l’oreille de sourds, quand il s’est dit – fort de son expérience audoise – favorable aux projets de retenues collinaires, en particulier quand ils sont portés par les collectivités locales. De quoi, peut-être, tordre la main de la DDTM dont un fin connaisseur du dossier regrettait “l’opposition de principe à ces retenues depuis des années.”

Maladie hémorragique

Rien de vraiment neuf, sinon quelques précisions. Les règles qui s’appliquent dans les Pyrénées-Orientales sont les mêmes qu’ailleurs, il s’agit des protocoles de biosécurité applicables pour les autres maladies. Pour sortir un animal de la zone réglementée (une quarantaine de communes de l’Ouest des Pyrénées-Orientales) un test PCR est obligatoire. Pour les retours d’estive depuis la zone réglementée, il est nécessaire de procéder à une désinsectisation. “Ces mesures portent sur les bovins, les ovins et les caprins” souligne Paul Delbosc du GDS 66. “Ce qu’il faut retenir, au-delà des mesures, c’est qu’il faut être attentif quand on achète des animaux à l’extérieur” poursuit-il. Pour le commerce international, donc l’exportation des broutards vers l’Espagne ou l’Italie, les négociations sont toujours en cours.

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