“Tro contan d’avoir eut mon bac en 2020 !”
Exemple, hélas, de ce que l’on peut lire aujourd’hui sur les réseaux sociaux et ailleurs. Mais bon sang, que s’est-il passé pour qu’un tel constat soit possible ? Qu’est-il arrivé pour qu’un bachelier tout neuf ait un niveau aussi déplorable ? Ou plutôt comment et surtout pourquoi ce diplôme, même s’il ne s’agit pas de la filière “lettres”, a-t-il pu être délivré à un candidat accordant si peu d’importance à notre langue nationale ? Bien entendu, fort heureusement, pour l’instant seulement une minorité est concernée, cependant on peut constater l’aggravation du phénomène d’année en année et se demander légitimement quelle est la valeur du baccalauréat. Cet état de fait serait-il dû à la volonté d’éteindre progressivement un patriotisme gênant au profit d’une mondialisation bientôt devenue normale dans les esprits ? Le respect de notre belle langue nationale est sans aucun doute le plus puissant témoignage de l’aspiration des citoyens français à l’indépendance et à la liberté. Ne plus lui accorder d’importance est la preuve du lâcher-prise, du “tout fout le camp” auquel chacun devrait s’opposer. Sans revenir forcément au zéro éliminatoire auquel cinq fautes condamnaient les candidats au Certificat d’études (âgés de 12 ans) du début du XXe siècle, il devrait y avoir des limites ! Dans la lignée du “dépatriotisme” sciemment calculé, on peut aussi observer que le programme d’histoire-géo pour le bac porte sur le monde quand les écoliers d’antan devaient maîtriser 2000 ans d’histoire de France et savoir situer parfaitement tous les cours d’eau, départements et villes de l’hexagone. L’un ne devrait pas empêcher l’autre, et pourtant !
Inculture, abêtissement, endormissement, divertissement dans des futilités
Pour continuer la comparaison, en plus des savoirs fondamentaux (maths, orthographe), les institutrices et instituteurs de la IVe République inculquaient aux élèves de solides notions de morale (politesse, sens du devoir, droiture, justice, sincérité, loyauté, empathie, don de soi…) étayées par des sujets de rédaction incitant les écoliers à rester droits dans leurs bottes à l’avenir. Levez la main s’il vous plaît tous ceux qui entendent parler de ces valeurs en classe aujourd’hui ! Quelques rares chanceux, j’ose l’espérer, sous l’aile d’un ou d’une institutrice “complotiste” hors programme. Je persiste à croire que les enseignants d’aujourd’hui, pour le plus grand nombre, endossent avec engouement leur rôle de “passeur culturel” et s’aperçoivent, une fois en place, que le système, volontairement, ne leur donne plus la possibilité d’accomplir cette fonction. Tout est verrouillé, en commençant par l’échafaudage des programmes scolaires susceptibles de coller aux taux de réussite imposés par les directives européennes, incroyable ! On continue avec la restriction des effectifs en primaire comme en secondaire et on arrive au bilan d’ignorance catastrophique escompté. Evidemment !
L’ambition de cet État ou gouvernement mondialiste étant la soumission des peuples par l’inculture, les maîtres mots sont : abêtissement, endormissement, divertissement dans des futilités. Alors il faut commencer de bonne heure !
tout a fe da lot avec sa
moi j ai u mon Bach en 1976 ca valai qque chaise a l epoque