Tomates : le Maroc dans le viseur

Les producteurs de tomates des Pyrénées-Orientales ont procédé à l’étiquetage de barquettes de tomates cerises marocaines pour mieux informer les consommateurs de leur provenance.

Les producteurs de tomates sont descendus dans les rayons du magasin Carrefour de Château Roussillon à Perpignan ce vendredi matin, 9 septembre, pour corriger l’étiquetage de tomates cerises en provenance du Maroc. L’opération, qui s’est déroulée dans le calme, est motivée par deux soucis que détaille Bruno Vila, président de la FDSEA des Pyrénées-Orientales et secrétaire général de Légumes de France. « Il n’est pas normal de voir des promotions de ce style à 0,99 € quand le marché des tomates cerises est encombré comme il l’est depuis semaines et que nous ne parvenons pas à écouler correctement la production française » expliquait-il après l’opération. L’autre revendication, elle n’est pas nouvelle, concerne les modalités d’étiquetage qui, selon les professionnels du secteur, peuvent induire le consommateur en erreur. « C’est une question de législation pour le coup » poursuit Bruno Vila, « le minimum légal c’est 1,2 millimètre pour indiquer la provenance, c’est trop petit pour être lu correctement sur une étiquette ! » Aujourd’hui, souligne le communiqué de Légumes de France, la tomate marocaine représente les deux tiers des importations et cette année ce sont 130 000 tonnes qui sont entrées sur le territoire français entre le mois de mars et celui d’août. Les producteurs réclament donc de nouvelles mesures pour mieux informer les consommateurs français de l’origine des produits. Une impression du drapeau du pays producteur avec une hauteur de 15 millimètres minimum et ou une inscription écrite de l’origine avec une taille de caractère de hauteur de 15 millimètres minimum ainsi que la mention du marquage d’origine du produit apposée sur la face supérieure de l’emballage du produit sur la face la plus visible en rayon. Depuis le début de l’année 70 000 tonnes dr tomates cerises marocaines ont été importées en France en 2020 contre 300 tonnes en 2005..

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