Liberté
Mes pensées vagabondent et m’amènent à gamberger sur la démographie mondiale. Serions-nous ou serons-nous, dans un avenir proche, trop nombreux sur cette terre ? Plus de 7,6 milliards aujourd’hui, 9,5 en 2050. Une progression en flèche due probablement à l’allongement de la durée de vie dans les pays développés et à une explosion démographique des pays émergents.
Le problème principal concernera la ressource la plus précieuse, l’eau. Déjà à l’heure actuelle quatre vingt pays manquent d’eau et une personne sur cinq n’a pas accès à l’eau potable. Des solutions telle que la désalinisation de l’eau de mer pourrait pallier à cette pénurie, mais ce système n’est pas mis en pratique parce que déclaré trop couteux. Il s’agit bien d’un choix pourtant ! On dépense bien des centaines de milliards pour des futilités comme le patinage sur glace à Dubaï où la température extérieure dépasse 45° ! Et ce n’est qu’un exemple, la liste des aberrations est longue.
Le deuxième problème sera évidemment la nourriture. Si, aujourd’hui, tous les habitants de la planète ne mangent pas à leur faim, qu’en sera-t-il avec deux milliards de bouches à nourrir supplémentaires ? Il faudra se tourner vers les spécialistes de terrain (pas les cravatés de bureaux spécialistes de la machine à café) pour discuter objectivement du zéro pesticide au risque de voir une récolte anéantie ou de l’impact de “l’entièrement bio” sur le rendement et le coût… Je ne sais pas, c’est une question que je me pose…
Ce constat d’une démographie galopante conduit logiquement à une autre réflexion. Quelles solutions ? Diminution de la fécondité ? Économie sérieuse des ressources par un changement radical du mode de vie ? Décimation par épidémie ?…
Bien sûr personne ne veut mourir. Habitués que nous sommes à voir nos aïeux durer, à retrouver une deuxième jeunesse passé la soixantaine, quand nos grands-parents au même âge s’en allaient, fatigués, usés, morts de vieillesse tout simplement. Et tout le monde trouvait cela naturel.
La peur panique persiste pour une majorité semble-t-il
Aujourd’hui la mort est regardée systématiquement comme une injustice, où qu’elle frappe, même lorsqu’elle emporte les personnes d’un certain âge ou d’un âge certain, déjà fragilisées. Alors on n’en veut pas. On ne veut prendre aucun risque et il semblerait que l’on soit prêt à accepter tout et n’importe quoi pourvu qu’on reste en vie. Drôle de vie ! Bien sûr je fais référence encore une fois à la Covid-19. Nous avons pourtant compris, aidés en cela par les plus grands professeurs et médecins de terrain qu’il n’y a pas aujourd’hui d’épidémie Covid-19 en France. Les chiffres martelés chaque jour concernant “la reprise” ne sont que le résultat des tests… Sans malades !
Et malgré tout, la frilosité, la peur panique persiste pour une majorité semble-t-il. Une majorité des citoyens de notre France, belle pourtant par son histoire de luttes et de résistances. Voilà ce peuple prêt à renoncer à sa liberté. Liberté d’aller et venir, liberté de s’exprimer, liberté de montrer un sourire, un rire, liberté de s’embrasser, liberté de se toucher, liberté de se rassembler, liberté de revendiquer. Comment est-ce possible ?