Le mot du président : “Il faut soutenir l’Agri !” [par Manu Ruperez]

Chère lectrice, cher lecteur,
les échéances économiques, sociales, politiques, sanitaires qui nous attendent vont mobiliser toute notre attention, car elles sont synonymes de bouleversements et d’évolutions inédites. Depuis des mois, de confinement en confinement, de restrictions en restrictions, nos secteurs d’activités, dans l’agriculture et dans l’artisanat, se sont adaptés aux contraintes imposées par une situation complexe et souvent controversée. La question des intempéries survenues au printemps dernier en viticulture, arboriculture et maraichage, n’est toujours pas soldée, celle des prédateurs sur nos élevages inquiète de plus en plus, la pression des environnementalistes sur l’ensemble de nos secteurs d’activités est permanente et prend de l’épaisseur, de semaine en semaine, avec la surenchère électorale. La hausse du prix des matières premières alimentaires et industrielles mobilise l’attention et cristallise les craintes de nombreuses professions contraintes d’ajuster leurs marges en tenant compte de leur coefficient d’adaptation commercial. Sur tous ces sujets et sur bien d’autres, L’Agri est présent avec ses articles, ses éditoriaux, ses chroniques, ses tribunes, ses communiqués…
Notre journal est, à ce titre, de plus en plus plébiscité, notamment via son site www.lagri.fr fréquenté par un million de visiteurs par an. Idem pour les réseaux sociaux Facebook et Twitter où nous diffusons quotidiennement une grande partie de nos publications.

L’Agri est devenu pour beaucoup un compagnon de route qui répond aux interrogations que se posent la plupart d’entre nous, avec des analyses claires, exprimées sans détour, qui peuvent séduire ou irriter, mais qui ne laissent plus personne indifférent. Consulté dans sa version numérique par les rédactions nationales, envoyé aux sénateurs et aux députés français ainsi qu’aux syndicats agricoles, notre journal est régulièrement cité et certaines de ses publications sont reprises, donc démultipliées.
Ne pouvant, comme la plupart des journaux spécialisés et contrairement à la presse nationale ou régionale, prétendre aux aides publiques, L’Agri ne peut compter que sur vos abonnements et sur ses annonceurs pour pérenniser son activité.
Ce message, nous le répétons depuis des années et nous remercions celles et ceux qui l’ont entendu. Nous le renouvelons à celles et ceux qui ont hésité ou laissé le bulletin d’abonnement de côté en se disant que, la semaine prochaine, il fallait y penser… Et puis le temps passe et l’on oublie !

Les mois qui arrivent vont être décisifs pour notre titre car, comme l’ensemble des secteurs d’activités non soutenus, nous allons faire face à un effet boomerang qui, quoi qu’en disent certains, aura un impact décisif sur l’économie. Évidemment, nous allons évoquer les difficultés que vont rencontrer les filières en alertant, avec des chiffres et des situations, les politiques et les pouvoirs publics. Pour cela nous avons besoin d’être soutenus. Car si beaucoup nous écrivent pour nous dire “Heureusement que L’Agri existe !”. Il faut aussi se demander, avec beaucoup de lucidité, ce que deviendra cette information objective et de proximité le jour où nous en serons privés.
Bien cordialement!

Manu Ruperez,
Président du journal L’Agri

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