La Rosée des Pyrénées a fêté ses trente ans [par Yann Kerveno]
Il fallait marquer le coup. Démarche originale à ses débuts, puis soumise aux soubresauts du marché, la Rosée des Pyrénées a fêté fin mai ses trente ans dans les hauts cantons. Avec faste et ambition.
Si les petits ruisseaux font les grandes rivières, la Rosée des Pyrénées, aujourd’hui présidée par Galdric Sola, est un des ruisseaux qui tirent l’élevage départemental par le haut. Les efforts consentis ces dernières années ont poussé les volumes à la hausse, 87 animaux abattus dans le cadre de l’IGP en 2020, 194 et 2021 et un objectif fixé à 250 pour 2022 alors que la saison vient juste de commencer. Et se poursuivra jusqu’à la fin de l’année. Pour fêter les 30 ans de la démarche, il fut fait appel à une brochette de chefs et non des moindres. Il y avait d’abord l’équipe des Toques Blanches du département, emmenée par François Will qui a exécuté un menu imaginé par Pierre Gagnaire, excusez du peu. C’était le dimanche soir, pour un repas de prestige rassemblant une soixantaine de convives à la Chaumière à Font-Romeu. Puis, lundi 30 mai, place fut faite aux clients de la Rosée des Pyrénées sur la terrasse de l’hôtel des Bones Hores aux bords du lac des Bouillouses. Près de 300 convives, éleveurs, bouchers, restaurateurs, étaient conviés pour un repas doublé d’une dégustation des vins de Collioure dont l’AOC Rosé fête aussi cette année ses trente ans. La Rosée de Pyrénées rendra la pareille cet été, le 24 juillet, à l’occasion d’une des festivités organisée à Cosprons dans le cadre de cet anniversaire.