Covid 19 : Le message « très dur » de l’UPA 66 et de la Capeb 66 à Muriel Pénicaud
« Dans un pays « en guerre », le gouvernement tire sur les entreprises responsables » (Par R. Massuet et S. Regnier) …
Nous voilà donc arrivés aux limites de l’exercice macronien du fameux « en même temps ». D’un côté on organise un premier tour des municipales ; « en même temps » on reporte le second tour. D’un côté on annonce être « en guerre » ; de l’autre la ministre du Travail fustige les entreprises qui arrêtent leur activité. Pointant du doigt notamment les entreprises du bâtiment.
Nous ne ferons pas de « en même temps », nous allons être très clairs : cette façon de faire est lamentable. Nous avons entendu, atterrés, la ministre du travail dire à la télévision : « les entreprises qui se disent « l’Etat paiera », ce n’est pas du civisme ». Quelle honte. Laisser penser, en cette période, que les entreprises cessent leur activité avec joie et qu’elles agissent par opportunisme est un scandale. Nous étions habitués à la suffisance de ce gouvernement mais reconnaissons qu’en la matière il sait encore nous étonner. Malheureusement.
Il fallait un peu de dignité, de hauteur, il fallait garder le pays soudé, rassurer. Il n’y avait que de l’arrogance en stock.
Depuis samedi soir nous informons nos adhérents. Toutes les entreprises ont peur, personne ne se réjouit, tout le monde redoute la suite, tout le monde craint pour sa trésorerie, pour les stocks, pour les chantiers à finir, pour la santé des salariés … Personne n’a pu dire avec légèreté « l’Etat paiera » ! Personne !
“Il y a une forme d’obscénité à déclarer que les entreprises du bâtiment agissent par opportunisme.”
Ce que la ministre du travail, confinée chez elle, ne comprend pas, c’est que chacun a dû faire face à des arbitrages impossibles : comment continuer alors que les fournisseurs ferment ? Comment continuer alors que les clients ne veulent pas nous recevoir chez eux ? Comment continuer alors que nos salariés craignent de véhiculer le virus ? Personne n’a arrêté son activité avec plaisir.
Il y a une forme d’obscénité à déclarer que les entreprises du bâtiment agissent par opportunisme. Toutes auraient préféré continuer normalement à travailler, mais, dans un pays « en guerre », ce n’est pas possible, ce n’est pas sérieux.
Alors on s’interroge : doit-on dire à présent à nos entreprises de rouvrir, de forcer les portes de leurs clients pour achever les chantiers ? Doivent-ils envoyer sous la contrainte des salariés dont ils ne peuvent garantir la sécurité (l’Etat lui-même ne garantit pas la sécurité des soignants…). Doit-on licencier les salariés qui refusent de se rendre sur les chantiers ? Quand nous serons condamnés par les Prud’hommes, est-ce que la ministre du travail paiera l’addition à notre place ? Doit-on engorger les hôpitaux avec les inévitables accidents du travail qui surviendront ? Est-ce vraiment ce que l’intelligence, ou le civisme commandent ? Doit-on conseiller à tous de se rendre chez le médecin pour se faire arrêter afin que la Sécurité Sociale finance à 100% les absences plutôt que de solliciter les dispositifs d’activité partielle qui laisseront une part de l’effort aux entreprises ? Faut-il vraiment saturer les cabinets médicaux en ce moment ? Est-ce vraiment ce que l’on doit conseiller dans un pays « en guerre » ?
“Depuis votre appartement parisien, et alors que vos revenus sont assurés, gardez vos leçons madame la ministre.”
Nous avons fait le job, tout de suite, en passant un message simple : faisons chacun ce qui est nécessaire pour que le confinement soit le moins long possible. Le message, que le président de la République n’a pas assumé, était difficile à faire entendre. Nous l’avons fait.
Alors, depuis votre appartement parisien, et alors que vos revenus sont assurés, gardez vos leçons madame la ministre. Et au-delà, gardez-vous de nous solliciter lors de votre prochain déplacement dans le département pour servir de fond d’écran à vos annonces ou à vos campagnes. Avec vous, et avec tous les gens qui sont faits du même bois que vous, nous observerons à vie une distance sanitaire qui nous garantira, nous l’espérons de ne jamais vous ressembler.
Robert Massuet Président de l’UPA66 et Stéphane Regnier, Président de la CAPEB 66
Bonsoir
Comment dire Robert massuet n a pas pour abitudes de mâcher ces mots heureusement que il a pas entendu Noveli ce matin demander si on aide surtout les auto-entrepreneurs il aurait Bondi on ne a aucun recul sur un phénomène pareil ni nous ni les politiques j attend surtout pas d aide de leur part je suis artisan et non salarié mes 4 collaborateurs son chez eux depuis mardi je travaille seul avec mon épouse bien-sûr mon chiffre f affaire importe peu j ouvre a perte pour garder le lien social avec les quelques clients que je vois en centre ville a Perpignan donner un peu de vie d écoute et écouter les personnes .les leçons on verra plus tard mes collaborateurs aurons leurs salaires et je suis heureux de les savoir avec leur proches et en famille .y aura pour nous tous un avant et un après personne ne a du recul pour avoir vécu une telle catastrophe la santé n à aucun prix répartir a zéro ou pas repartir peu importe maintenant je suis coincé au boulot Loin de chez moi et j ai juste envie de que tous solidaire et disciplines sortons de ce mauvais pas le temps des polémiques et des leçons
viendra mais pour le moment prenez soin de vous et de vos proches et revenons aux fondamentaux aprecion chaque instant le reste en ce moment son pugnetes de le vore d’El Foc. Après je suis pas dupe ça aura un prix et ce sera les banques qui aurons la poile par le manche comme on dit chez moi l artisan a la faculté de ce réinventer a chaque crise aidons nous les uns les autres .
Force et honneur