Ce qu’il faut retenir cette semaine (sem. 43-2023) [par yann Kerveno]

Manif (suite)

Passé le coup de force de jeudi sur l’autoroute A9, le syndicat des vignerons de l’Aude a adressé un courrier “à tous les acheteurs de vins, sans aucune distinction” dans lequel il réclame “l’arrêt total des achats de vins venant d’autres régions (le vignoble de Cognac déborde de vins NDLR) ou de pays étrangers tant que les vins de l’Aude ne seront pas vendus à un prix rémunérateur.” C’est-à-dire selon le syndicat, “le prix de 2020 augmenté de l’inflation des dernières années”. Et précise enfin que des contrôles seront réalisés.

Viral

La vidéo des vignerons vidant un camion des bouteilles de Cava qu’il transportait au Boulou lors de la manifestation du 19 octobre dernier a pas mal tourné sur X (ex-Twitter). Et pas forcément pour que soient signalées des marques de sympathie à l’égard du mouvement. Parmi les remarques, celles qui se demandaient s’il y avait une certaine cohérence du monde agricole à utiliser les méthodes conspuées lorsqu’elles sont employées par “le camp d’en face”, comme à Sainte-Soline par exemple. Où encore celle, plus courante, sur l’image donnée par le mouvement des vignerons.

Changement de nom

Les Vignerons Catalans viennent de changer de nom. Ou presque, puisque la nouvelle dénomination s’appuie sur le diminutif largement employé dans la profession. Dans le communiqué qui annonce l’information, la SICA précise : “VICA – un nom, souvent utilisé pour désigner la structure – exprime, d’une part, l’attachement à une histoire qui fêtera ses 60 ans en 2024 et, d’autre part, « Vignes coopératives » qui signe l’ambition d’un nouveau modèle de coopération.”

Parrainages

Au cours de sa récente assemblée générale, la Société d’élevage des Pyrénées-Orientales a fait le point sur son comité de parrainage. Institution mise en place depuis 2008, ce comité est destiné à recevoir les candidats à l’installation en élevage et à leur apporter un regard de terrain sur leur projet. En 15 ans, ce sont donc 216 candidats qui ont été reçus sur 250 installations comptabilisées, dont 45 % de femmes. Si les élevages de porcs et de bovins restent majoritairement déployés par des hommes, les femmes sont aujourd’hui bien plus présentes sur les volailles, les activités fromagères et les activités équestres. Sur les 216 candidats reçus, au cours de ces années, 66 portaient un projet axé sur les bovins viande, 39 sur un troupeau ovin viande, 26 un atelier de volailles, 54 une activité autour du lait et de la transformation fromagère, 31 une activité liée aux chevaux et 18 ateliers porcins.

76 % des candidats à l’installation sont toujours en activité avec des taux assez différents selon les productions : 85 % en production allaitantes, 70 % pour la moyenne et seulement 45 % pour les ateliers porcins. Les projets qui résistent le mieux sont ceux alliant volailles et production allaitante, les 8 candidats installés sont toujours en activité.

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