Sénateurs et députées en soutien de l’agriculture roussillonnaise
L’eau, c’est la vie
Quatre raisons de défendre un équilibre d’utilisation de l’eau dans notre département :
1/ L’alimentation en eau potable de nos habitants.
2/ La défense contre les incendies.
3/ Nos activités agricoles et touristiques.
4/ La sauvegarde de notre environnement.
La question fondamentale est de faire en sorte que nous puissions passer l’été en maintenant cet équilibre.
Tout le monde doit travailler dans le même sens pour atteindre ce but, tous unis pour comprendre et épouser les difficultés de nos agriculteurs. Chacun doit faire un effort et ne pas camper sur ses certitudes.
Il y va de notre survie, le monde agricole le mérite et ses dirigeants, qui œuvrent depuis des mois, aussi.
Saluons aussi l’action des maires, à travers l’Association des maires, qui y travaillent également d’arrache pied.
C’est tous ensemble que nous gagnerons cette bataille.
Merci à toutes et tous de vos initiatives positives que vous pourrez prendre dans ce sens et merci à l’Agri d’avoir organisé ce débat.
Nous sommes avec vous.
Les sénateurs François Calvet et Jean Sol
“Agriculture et eau, un avenir sous condition”
Sandrine Dogor Such, députée de la 3e circonscription
“Il ne reste plus que 400 litres seconde pour l’irrigation et la recharge des nappes contre 600 litres la semaine dernière…
La dérogation à 1 000 litres ne sert à rien”.
Les 4 députées de notre département ont entendu ce cri de rage, cinglant et poignant. Il sort de la bouche de tous nos agriculteurs. Ceux-là même qui nous nourrissent et contribuent à l’équilibre alimentaire de notre département. Le désespoir est profond. Il impacte l’avenir de toute une filière déjà en souffrance et certainement en voie de disparition progressive dans les prochaines années.
Comment les pouvoirs publics peuvent-ils donner autant de “crédit” à des associations environnementales et prendre le risque de sacrifier en place publique celles et ceux qui luttent pour préserver notre qualité de vie ?
Comment les pouvoirs publics peuvent-il prendre des décisions qui vont à l’encontre du bon sens et suivent aveuglément des décideurs qui impriment leur pensée dans un hypothétique idéal ?
Comment les pouvoirs publics acceptent ce saccage économique récurrent et prônent une règlementation destructrice, inacceptable et suicidaire ?
Nous, députées du département, soutenons les revendications légitimes du monde agricole.
Nous, députées du département, engageons toute notre énergie au service de nos agriculteurs afin de répondre aux enjeux majeurs de la survie de toute la filière.
L’eau constitue un élément indispensable à la vie. France Nature Environnement devient, quant à elle, un outil de destruction agricole.
Sandrine Dogor Such – Michèle Martinez