Medfel : le salon de l’importation
Organisé par la Région Occitanie-Pyrénées Méditerranée et l’Agence régionale de développement économique Ad’OCC, Medfel s’est tenu pour la 10e année consécutive au Parc des expositions de Perpignan du 24 au 26 avril.
Un salon international dédié à la filière fruits et légumes méditerranéenne qui, pour ce millésime, a mis en avant l’ail, l’échalote et l’oignon. 250 exposants, 6 500 visiteurs, 120 acheteurs VIP recrutés par l’agence Ad’Occ pour, en terme d’objectifs et comme l’indique le communiqué de presse qui nous fut destiné par la Région : “Associer l’intégralité de l’offre française à celle des pays du pourtour méditerranéen (Espagne, Italie, Tunisie, Maroc…). Accroitre les parts de marché des entreprises qui viennent à Medfel, pour faire à la fois du travail de fond et du business. Mettre en lumière autour d’un programme de conférences les enjeux économiques et les innovations du secteur fruits et légumes.” Un salon où, comme chaque année, de nombreux officiels se sont pressés derrière le ruban inaugural parmi lesquels le préfet des Pyrénées-Orientales Philippe Vignes, le vice-président de la Région en charge de l’agriculture Jean-Louis Cazaubon, la vice-présidente Agnès Langevine en charge de la Transition écologique et énergétique et Judith Carmona également conseillère régionale et présidente de la commission agricole, Jean-Marc Pujol maire de Perpignan et président de Perpignan Méditerranée Métropole.
Le Maroc très présent
Du côté des représentants consulaires étaient présents Denis Carretier président de la Chambre régionale d’agriculture, Michel Guallar président de la Chambre d’agriculture des P.-O., Laurent Goze, vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie des P.-O. Une édition 2018 à laquelle participaient des entreprises du Roussillon et des régions de productions françaises, ainsi que de nombreux importateurs espagnols, tunisiens et, entre autres, marocains. Le Maroc étant très représenté en surface sur les stands. Mais également en terme d’image. Pour s’en convaincre, il suffit de se rendre en page 2 du catalogue officiel où s’exprime Taquie Dine Cherradi El Fadili, président directeur de Lymouna Matysha. Ou bien consulter la quatrième de couverture de ce document avec une publicité réservée par Morocco. Des insertions que certaines entreprises roussillonnaises n’ont peut-être plus les moyens de s’offrir.
Jean-Paul Pelras