(Covid 19) Chauffage et irrigation en maraichage : la crainte de la panne

La plupart des activités agricoles sont tributaires du machinisme et des technologies nouvelles. Celle du maraichage et plus particulièrement celui des serristes redoute, à ce titre, les pannes qui pourraient hypothéquer l’avenir des cultures. Deux secteurs attirent particulièrement l’attention, celui de l’irrigation et de la fertilisation avec les programmateurs et le fonctionnement des pompes doseuses. Mais aussi celui de l’aération des serres et des chauffages, alors que l’hiver joue les prolongations. Et que certaines cultures comme la tomate ou le concombre ne peuvent tolérer des températures inférieures à 12 degrés sans risquer des pertes racinaires et des incidences sur la floraison. La moindre panne, en cette période de confinement ou les réparateurs et autres électro-mécaniciens hésitent parfois à se déplacer, peut susciter des dégâts sur cultures irréversibles, sachant que les pièces détachées spécifiques sont de moins en moins achalandées avec des magasins fermés ou en rupture de stocks, selon les cas. Des situations qui pourraient générer un manque à gagner très important pour les maraichers qui misent toute une année de travail sur leurs productions saisonnières.
Des craintes qui valent également pour les productions de salade et d’artichauts concernant l’arrosage. Mais aussi les secteurs arboricoles et viticoles à l’approche des irrigations et des récoltes printanières. Sans oublier la maintenance des stations de conditionnement avec les calibreuses et les appareils de manutention. Idem pour le fonctionnement des caves viticoles et pour la réparation ou l’entretien du matériel agricole dans son ensemble.

J-Paul Pelras 

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