Cerises : la Melba attend 150 tonnes de fruits
La récolte des Burlat a débuté avec une quinzaine de jours de retard, mais la saison devrait être bonne cette année avec des fruits en nombre et de qualité, et une absence pour l’instant du moucheron Drosophila suzukii.
“Aujourd’hui nous avons traité deux tonnes de cerises” expliquait, lundi après-midi, le responsable du site cérétan de la Melba Étienne Arnaudiès. Les adhérents de la coopérative – premier producteur de cerises des Pyrénées -Orientales en volumes – ont débuté la récolte le 7 mai… Une date tardive. “L’an dernier nous avions commencé le 24 avril. Il y a une bonne quinzaine de jours de retard” précise-t-il.
5 à 10 tonnes par jour cette fin de semaine
“La montée quantitative devrait maintenant s’effectuer progressivement dans les jours à venir, avec un pic d’apports attendu cette fin de semaine, de l’ordre de 5 à 10 tonnes par jour.”
La première variété de la saison, la Burlat, devrait être récoltée à peu près jusqu’à la fin de la semaine prochaine, avant l’arrivée des tardives. “La floraison a été plus étalée que d’habitude” souligne Étienne Arnaudies, qui note aussi, pour l’instant, une absence de pression du moucheron asiatique Drosophila Suzukii. Pour le reste, des températures hivernales assez froides et un printemps arrosé sont de bon augure. La quantité de burlat est moins importante que d’habitude mais les tardives, plus chargées, devraient équilibrer l’ensemble de cette récolte, qui devrait avoisiner les 150 tonnes, apportées par quelque 80 coopérateurs, dont les deux tiers sur le bassin de Céret et un tiers sur le secteur de Bouleternère. En effet, depuis la fusion de Céret Primeurs avec la Melba, en 2014, l’ensemble des apports de cerises de ces deux bassins de production est centralisé sur le site de Céret, avant de partir pour la commercialisation. “Une petite partie est vendue dans nos deux magasins Ma Coop’, à Céret et Pollestres, mais la majorité part vers la grande distribution française” rappelle Étienne Arnaudiès.
Fanny Linares