Ça commence à bien faire ! Non ?

Vendredi dernier, invité à dîner chez des amis en compagnie d’autres convives, j’ai ressenti que la colère, la lassitude, l’incompréhension, la méfiance étaient collégialement partagées par toute la tablée. Délinquance, racaille, élections municipales, écolos… Tout était sujet à débat. Même si débat il n’y avait, puisque malgré la parité idéologique et sexuelle des hôtes, l’unanimité se faisait prégnante sur l’ensemble des sujets. Ce qui m’amena à penser que le bon sens prévaut sur les petits calculs politiciens et autres directives de partis.
Afin de désamorcer la tension naissante, certes bon enfant, je lançais à la cantonade le sujet qui me semblait être fédérateur : le Tour de France. Bon, c’est vrai, je l’avoue c’était un brin provocateur car je voulais faire réagir l’assistance… Et je ne fus pas déçu. L’hôtesse rescapée, qui sera
vraisemblablement interdite de talons hauts et de chignon savamment construit, masquée, Covid oblige, estampillée Crédit Lyonnais, sera-t-elle autorisée à exhiber la mascotte du sponsor ? Pour mémoire, il s’agit d’un lion, symbole s’il en est de la suprématie et de la domination du mâle… À moins que, alerté de cette entorse au respect de la femme, le directeur du Tour, Christian P. – je n’indique pas son nom, trop connoté sexuellement – ait exigé de la banque qu’elle féminise sa peluche en supprimant sa crinière…

Utopistes moralisateurs
Jusqu’où iront ces aberrations ? Celle-là va ridiculiser la France dans le monde entier. Les images du Tour sont relayées d’un côté à l’autre de la planète et les diffuseurs se feront un malin plaisir d’expliquer à leurs téléspectateurs les raisons impérieuses de cette modification essentielle au bon déroulé de l’épreuve. On ne peut pas se contenter d’en rire ou de hausser les épaules. Il n’y a là rien de futile. Il s’agit d’un diktat imposé par une minorité qu’il faut dénoncer. Ces “ultras féministes”, puisque ce sont d’elles dont je parle, largement minoritaires auprès de la gent féminine, sont d’autant plus dangereuses qu’elles représentent l’image inversée du mâle dominant. 
Ce totalitarisme-là a un allié : le totalitarisme vert, celui que Monsieur le ministre de la Justice, fonction oblige, a brossé dans le sens du poil récemment mais qui, soyons en sûrs, n’en pense pas moins. Ce sont ceux-là même qui, depuis le printemps, certes démocratiquement, occupent les mairies de plusieurs grandes villes de France. Après Grenoble et le laxisme municipal de son élu “écolo”, chantre de la banalisation de la violence, c’est au tour du nouveau maire de Bordeaux de rajouter son grain de sel en programmant, à terme, l’interdiction totales des voitures en ville ! Cerise sur le gâteau, le Tour, encore lui, en est victime à Rennes avec les déclarations de Madame Valérie Faucheux, élue EELV, qui s’est opposée à ce que la ville accueille le départ de la Grande Boucle en 2022 au motif que c’était une manifestation datée (?!). Bernard Hinault, dont on connaît le franc parler couillu, s’est empressé de lui répondre vertement (sic) – “Elle ferait mieux de réfléchir avant d’ouvrir sa gueule”. Il est encore temps de mettre le holà à ces folies anti-économiques qui vont nous conduire non seulement à la régression, mais aussi aux portes de l’implosion sociale par la faute d’utopistes moralisateurs.
Monsieur le Premier ministre pourra-t-il imposer son bon sens et son pragmatisme rural pour contrecarrer ces dérives dogmatiques ? Il faut
l’espérer.

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