À ceux qui lisent sans payer ! [par Jean-Paul Pelras]
“Heureusement qu’il y a L’Agri, parce que, dans ce journal, au moins les choses sont dites !” Cette phrase nous l’entendons plusieurs fois par semaine. Tout comme nous lisons vos encouragements, et nous en sommes fiers, sur les réseaux sociaux ou dans les courriers qui nous sont adressés. Seulement voilà, puisque nous parlons de courriers, celui qui doit aussi nous être adressé c’est celui qui contient le bulletin d’abonnement. Car la seule fréquentation de notre site, les envois promotionnels et gratuits ou les lectures sur Facebook et Tweeter ne suffisent plus à faire bouillir la marmite du journal. Un journal qui, comme précisé dans l’édito, ne perçoit aucune subvention, contrairement aux titres de la presse générale et alors que nous subissons, comme nos confrères, la crise économique de plein fouet. Une double peine en quelque sorte pour une publication qui mériterait d’être soutenue au regard de ses prises de positions en faveur du monde agricole et rural, alors que beaucoup de journaux “subventionnés” passent leur temps à jeter le discrédit sur le monde paysan.
Nous comptons donc sur ceux qui “lisent sans payer” pour franchir le pas. Tout comme nous comptons sur les maires et leurs conseillers municipaux pour soutenir L’Agri. Car si certaines municipalités ont compris le sens du soutien, beaucoup, malgré nos relances, n’ont pas encore glissé le bulletin d’abonnement dans l’enveloppe. Le risque ? Et bien le risque c’est qu’un jour vous deviez vous poser ce genre de question : “Tiens, où est passé L’Agri ? Au moins dans ce journal les choses « étaient » dites !”