Ça va mieux en le disant sem.5-2023 [par Yann Kerveno]

Banderille

Pas content David Drille la semaine passée devant la préfecture. S’il a salué le relatif œcuménisme de l’assemblée des élus présents derrière la banderole de la manifestation de Perpignan, il s’en est pris aux conseillers régionaux qui brillaient par leur absence. “Madame Langevine n’a pas souhaité se déplacer parce qu’en tant qu’élue de la République et républicaine, elle ne pouvait pas manifester contre la république. Mais nous ne manifestons pas contre la République, nous sommes venus chercher son soutien contre les écologistes” expliquait-il en substance avant de poser une question : “Est-elle plus républicaine que les élus qui sont ici avec nous ce matin ?” Que celui qui a la réponse sorte du rang.

Au sortir de la réunion avec préfet à l’issue de la manifestation du mardi 23 janvier, Pierre Hylari ne cachait pas sa déception. “On s’est retrouvé là assez nombreux, nous avons pu parler, mais nous avons aussi été contraints d’interrompre le préfet parce que nous avions l’impression d’être dans une nouvelle réunion de travail, comme celles, nombreuses, que nous avons déjà eu sur le sujet…” Bref, il a fallu un peu ruer dans les brancards pour faire avancer les choses.

Vraiment ?

L’association écologiste Frene 66 a beau ne pas s’être jointe au recours déposé par France Nature Environnement contre les débits réservés négociés par le monde agricole avec les services de l’État, elle se félicite toutefois de l’arrêt du Tribunal administratif de Montpellier, comme rapporté dans “Ouillade” qui publie, in extenso, un communiqué de l’association. Avec au cœur du palabre un point qui fait tiquer à la Chambre d’agriculture, la question des forages…
L’association indique que sur “2 000 forages sans autorisation, moins de la moitié a été identifiée” (ce qui amène une question : s’ils ne sont pas connus, comment arrive-t-on au chiffre de 2000 ?) avant de poursuivre que seuls “49 des 1 000 identifiés ont fait l’objet d’une régularisation.”
De quoi agacer dans les couloirs de l’avenue de Grande-Bretagne. “Peut-être que l’association n’a pas tout compris au dossier” indique-t-on “le travail que la Chambre d’agriculture a mené pendant trois ans et poursuit actuellement, avec le soutien financier de l’Agence de l’eau, a permis d’identifier 1 200 forages et les agriculteurs qui les utilisent. C’est un travail colossal et nous sommes depuis entrés dans la phase de régularisation administrative dans le cadre de la loi sur l’eau, nous sommes en plein dans la paperasse. Mais nous sommes prêts à recevoir Frene 66 pour discuter de tout ça !”

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