Oser dire que l’on en a marre ! [par Gilles Tibié]
Ce dimanche, dès potron-minet, dans les rues de Perpignan, j’ai été agréablement surpris de voir des groupes de jeunes gens, filles et garçons, arborant le drapeau français et chantant la Marseillaise. Certes, ce n’était que du patriotisme sportif mais la France, au travers d’une équipe de football, avait revêtu, l’instant de quelques heures, ses plus beaux atours depuis trop longtemps confinés dans les placards de l’Europe et de la mondialisation. Le tout parfumé ou agrémenté à la sauce du Wokisme, de l’indigénisme, du séparatisme. Ces diktats gangrènent une certaine gauche – attention à celle qui est encore éclairée de ne pas se laisser prendre dans ces filets – mais également les médias et le monde de l’éducation.
La France a perdu face une équipe plus réaliste. C’est la loi du sport et je ne vais pas en faire une dépression ! J’ai tout de même une mince satisfaction, celle d’avoir entendu la Marseillaise dans les rues, d’avoir vu flotter notre drapeau tricolore aux fenêtres des appartements et aux vitres des voitures… Le tout sans excès, sans violence, sans casse ni… incendie.
Alors c’est vrai, les minorités qui ont l’écoute inconsidérée des médias vont fustiger ces propos. Trop patriote, trop blanc, trop vieux, trop curieux, trop hétéro…
La “déconstruction” des esprits
J’en ai marre de tous ces donneurs de leçons NUPES compatibles, Wokistes, islamo-gauchistes qui veulent être à n’importe quel prix sous les sunlights.
J’en ai marre que des élus républicains, de gauche comme de droite, leur cirent les pompes parce qu’ils cultivent la pensée unique.
J’en ai marre de me faire dicter mes choix télévisuels où il ne faudrait regarder que des séries ou émissions qui veulent me dicter ma façon de penser.
J’en ai marre que l’humour soit devenu suspect.
J’en ai marre que la crainte d’effaroucher des sensibilités entraîne l’autocensure.
J’en ai marre qu’un esprit de pesanteur assez effrayant s’abatte sur notre quotidien.
J’en ai marre de voir notre société s’enfoncer dans la guerre des sexes qui stigmatise l’impossibilité de la rencontre, de la découverte de l’autre et le fait de le percevoir comme un danger ou un agresseur.
J’en ai marre que ces (in)dignes enfants de Torquemada veillent à ce que le monde se décolore en noir et blanc, ne distinguant que des gentils et des méchants absolus, que toutes nuances soient interdites.
J’en ai marre de vivre dans l’application de leurs fantasmes.
À quand l’arrivée d’une femme ou d’un homme providentiel qui aura le courage de chasser ceux qui passent leur temps à “déconstruire” les esprits ? Un souhait que nous sommes nombreux à exprimer et qui semble être, hélas, le cadet des soucis de la Macronie… Et de Pap Ndiaye en particulier.