Écolos à 4,6 % : quelle légitimité pour emmerder tout un peuple et ses paysans ? [par Jean-Paul Pelras]
À l’origine, il y avait l’agronome René Dumont, né en 1904 à Cambrai et décédé en 2001 à Fontenay sous-bois, qui fut, en 1974, le premier candidat équipé d’une étiquette écologiste à se présenter à l’élection présidentielle. Il obtient alors 1,32 % des suffrages. Il y eut ensuite Brice Lalonde, Antoine Waechter, Dominique Voynet, Noël Mamère qui culmina avec 5,25 % des voix en 2002, à nouveau Dominique Voynet qui redescendit à 1,57 % et Éva Joly qui plafonna à 2,31 % en 2012. Et puis voilà, après un quinquennat où nous avons vu sortir des radars, par la petite porte, De Rugy pour ses homards et Hulot pour ce que la rumeur colporte, que Jadot se ramasse avec 4,6 % des suffrages.
Et pourtant, depuis des décennies passées à supporter les Cochet, Cosse, Baupin, Placé, Bové, Biteau, Cohn Bendit, Duflot, Mamère, Batho, Wargon, et autres Rousseau ou Pompili, les écolos sont toujours là, prêts à négocier une place de choix, celle de ministre d’État dans le prochain gouvernement. Oui, ils sont là prêts à imposer leurs dogmes à une population qui de toute évidence ne leur reconnaît aucune légitimité. 4,6 % pour emmerder les Français et ruiner les paysans. Voilà ce qu’il faut voir dans les résultats de ce suffrage. Voilà ce que celui ou celle qui va accéder au pouvoir doit constater en relayant en queue de peloton la légitimité et l’ambition de ceux qui ne représentent quasiment rien, malgré le prisme démesuré que leur accordent une partie des médias et une certaine administration. Allez-vous dissoudre où rétrograder le ministère de l’Écologie ? Voilà une question qui mérite donc d’être posée, sans délai, aux finalistes de cette élection.