Un p’tit air de Noël et de bonheur

L’autre après-midi, chacun de notre côté, nous écoutions la radio et le soir, au souper, nous nous sommes rendus compte que nous étions sur la même longueur d’ondes ! Les chants de Noël, les chants d’amour, les chants de bonheur…
Karo fredonne immédiatement ce merveilleux “Stille Nacht”, Douce nuit en français qui, à l’origine, a été écrit, en 1816, par un prêtre autrichien et mis en musique par l’organiste de sa paroisse. Ce chant de renommée internationale appartient depuis 2011 au patrimoine culturel immatériel de l’humanité ! Rappelons-nous quand même qu’il fût chanté par les combattants français, belges et allemands le 24 décembre 1914 sur le front pour une trêve de Noël et sans l’accord de leur hiérarchie, bien entendu. Alors, dans le contexte actuel de peur, d’angoisse, de dépression et de mélancolie, ne pouvons-nous pas à notre tour faire comme nos aînés disparus : la TRÊVE !

Quant à Didoo, Édith Piaf l’a envoûté avec “l’hymne à l’amour”… Cette chanson fût écrite par elle, mise en musique par Marguerite Monnot et enregistrée en 1950. Que de douceur, de tendresse, de projet, d’aspiration qui permettent d’aller plus loin, d’avancer. “Tant qu’l’amour inondera mes matins, Tant qu’mon corps frémira sous tes mains, Peu m’importe les problèmes, Mon amour, puisque tu m’aimes”.

Petit garçon, Vive le vent…

Alors, ce soir-là, nous avons fredonné ces airs anciens dont on se rappelle tous. Quelques paroles et le titre vous revient avec sa jolie mélodie. Aujourd’hui, pour finir ensemble cette année ô combien compliquée, vous faites l’article avec nous et on chante en cœur. C’est facile, si on vous dit : “Mais avant de partir, Il faudra bien te couvrir”, trop simple, ce Corse qui a enchanté nos soirées de Noël c’est Tino.
Et maintenant, on vous dit : “Tout est calme, reposé, Entends-tu les clochettes tintinnabuler ?”. Allez ! 1968 ? C’est Graeme Alrwight qui nous offre “Petit garçon”, la version française de Roger Miller “Old Toy Trains” de 1967.
Et ça : “Quand par l’hiver bois et guérets. Sont dépouillés de leurs attraits”. Bravo, Mon beau sapin (O Tannenbaum) daterait de 1824 composé par Ernst Anschütz, organiste et professeur à Leipzig.
Et pour finir : “Et dans chaque maison, Il flotte un air de fête, Partout la table est prête, Et l’on entend la même chanson”, c’est Vive le vent, adaptée en français par Francis Blanche en 1948, de la chanson américaine écrite par James Pierpont vers 1857.
Écoutez bien ces jolies paroles, les rimes, le bonheur tranquille, un temps de joies moins commerciales mais plus sincères. Vous avez compris où nous voulons en venir, ce ne sont pas quelques freluquets, même énarques, qui vont nous gâcher le plaisir de ces fêtes de fin d’année que nous vous souhaitons heureuses et joyeuses. Le nombre de convives étant, bien sûr, à la responsabilité de chacun !

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